Baldé Ousmane était sympathisant RDA, mais non membre. Il était très proche de El Hadj Saïfoulaye Diallo, futur président de la première assemblée nationale guinéenne, ce qui explique les affinités qu'il entretenait avec le parti du RDA fut Directeur de l'hopital Ignace Deen, puis de Donka Sur les conseils de El Hadj Saïfoulaye Diallo il fut nommé directeur du TRESOR juste après l'indépendance du pays. Au temps colonial il fut agent spécial de l'administration de sa sortie de l'école William Ponty jusqu'à l'indépendance en 1958 (service à Pita, Macenta, Mamou et Labé).

Carrière après l’indépendance

• Directeur du trésor en 1958
• Gouverneur de la Banque Centrale de la République de Guinée de 1963 à 1965 Consignataire avec le gouverneur de la Banque centrale de l'époque Moussa Diakité des billets de banque du Franc guinéen en 1960
• Ministre du Contrôle Financier de 1965 à 1968
• Président de la cour des comptes de 1968 à 1970
• Secrétaire d'Etat aux Finances de septembre 1970 à son arrestation en décembre 1970

Raisons de l’arrestation

Entre autres, Baldé Ousmane aurait découvert une affaire de corruption sur une commande de timbres postaux dans laquelle Ismaël (frère de Sekou était impliqué)

Autres raisons : il refusait systématique de « lécher » les bottes du « Responsable suprême »

Rappel des circonstances de l’arrestation avec le débarquement du 22 Novembre

Le lundi suivant le débarquement, il a été convoqué à la présidence et là, des militaires l'ont arrêté.

Son chauffeur attendait dans la voiture et c'est là qu'un garde est sorti et a dit au chauffeur qu'il peut rentrer chez lui, car le ministre avait beaucoup à faire et qu'une voiture serait mandaté pour le ramener chez lui.

Tortures et aveux

Torturé et obligé de lire un texte à la radio dans lequel il dit avoir été recruté par les américains, a dénoncé sous la torture d'autres personnes que le régime voulait supprimer.

Condition de survie de la famille

Saisie de tous les biens de la famille et expulsion de la maison familiale de Donka.

La famille survécut avec le support financier et moral de tous ses frères et sœurs qui ont recueilli les enfants.